Mercredi 14 septembre 2016

Un an. Voilà un an que je me suis mise à écrire. Bien plus en faite. Depuis deux réellement. Quand je pense que ça à commencer avec mes petits cahiers. Tous les soirs pour le debrif' de mes journées. Mais maintenant cela me semble complètement différent. Je ne vois plus les choses de la même manière. Je ne pense plus à chaque fois que je me sens mal. Je ne pense plus à toutes les choses auxquelles je pensais à vrai dire. Et c'est bien non ? Je crois. Je n'en suis pas sur. Enfin à une période, avant, je crois que j'aurais vraiment hésiter. Mais maintenant ? Non, je suis presque sur, presque, que c'est bien mieux comme ça, que je suis bien mieux sans ça. Sans toutes ces merdes qui me gâcher tout. La vie, la familles, les amies...

Aujourd'hui, un an.

Tellement de choses se sont passer en un an. Des rechutes. Bien sur. Mais pas que. Des minis victoires, des espoirs, des désillusions, des doutes. Surtout. Alors, oui, bien que je n'y pense plus aussi souvent qu'avant il m'arrive toujours, encore aujourd'hui d'y repenser. De repenser à tout ce que j'ai fait avant. A ce que serais ma vie maintenant si je n'avais pas arrêter la mutilation, mes épisodes de jeun et le reste. Mais je n'y pense plus la même manière. Je ne me dit pas : c’était vraiment n'importe quoi. En tout cas pas encore. Mais je ne me dit pas non plus que c’était top et que j’étais sur de ce que je faisais, que j'agissais bien. Aujourd'hui, je me dit que, oui, c'est arriver mais que même si je n'y pense plus et que je ne le veux pas que tout cela recommence peux malgré tout encore recommencer. Je le pense vraiment. Avec ce genre de choses on est jamais à l'abris de rien. Jamais. Si il y a bien une chose que j'ai appris c'est celle-ci : Le lendemain est incertain et on ne sait jamais, JAMAIS ce qui peux arriver.